Aucun militaire tchadien n’a foulé le sol nigérien

par g5sahelnow

soldats tchad1Le ministre nigérien de la Défense Nationale, Hassoumi Massaoudou a catégoriquement démenti jeudi soir lors d’une conférence de presse, la présence de soldats tchadiens sur le sol nigérien, contrairement à ce qui a été rapporté sur les réseaux sociaux et certains médias nationaux et internationaux.

En effet, depuis 48 heures, en l’occurrence, depuis la visite du président Issoufou Mahamadou au Tchad, le 7 juin dernier, les réseaux sociaux se sont enflammés rapportant l’arrivée de quelques 2000 soldats tchadiens, lourdement armés, appelés à la rescousse et qui auraient déjà commencé à réinvestir Bosso et ses environs et qui seraient en train de prendre position tout le long de la frontière entre le Niger et le Nigeria.

Hassoumi Massaoudou vient ainsi mettre fin à ces supputations. Selon celui-ci, des soldats tchadiens seraient bien en route mais pour participer à une opération conjointe au Nigeria, qui n’a pour seul objectif que d’empêcher la remontée de Boko Haram
vers le Niger et le Tchad.

Selon le ministre de la Défense, les troupes qui occupent actuellement Bosso sont les forces spéciales dont d’autres éléments qui vont venir de Niamey et d’autres positions de l’intérieur du pays vont venir en renfort.

‘’Notre intérêt c’est que nos forces soient de l’autre côté de la frontière du Nigeria. Nous y avons été une fois sur la ligne Damasak-Malanfatori où nous avons attendu la venue des militaires nigérians. Ils ne sont pas venus et nous nous sommes retirés. En nous retirant, nous avons attendu la montée en puissance de la force
multinationale. Ce qui a eu comme effet pervers de permettre à Boko Haram de se reconstituer’’, a-t-il dit.

Suite la violente attaque perpétrée contre Bosso, dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 juin 2016, le dernier bilan établi par le ministère de la Défense est de 26 morts côté amis (24 nigériens et 2 nigérians) et 55 morts côté ennemis.

Pour l’heure précise Hassoumi Massaoudou, la situation est calme à Bosso qui est bel et bien sous contrôle des militaires nigériens.

SOURCE APA

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