La CellRad, un outil adapté de lutte contre la Radicalisation et l’Extrémisme violent dans l’espace du Sahel

par g5sahelnow
publié: Dernière mise à jour le

7 août 2020

Les Ministres en charge des Affaires religieuses des pays du G5 Sahel se sont réunis à Niamey, au Niger, au mois de mai 2015. Dans une déclaration dite déclaration de Niamey en date du 14 mai 2015, ils ont, entre autres, recommandé la création de la Cellule Régionale de Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme violent (Cellrad).  Elle a été mise en œuvre par le Secrétariat exécutif du G5 Sahel en janvier 2016.

La mission principale de la CellRad est de suivre la mise en œuvre des 16 recommandations contenues dans la Déclaration de Niamey qui toutes concourent à la prévention de la radicalisation et à la lutte contre l’Extrémisme violent. Elle a en outre la responsabilité de rendre compte régulièrement des avancées aux Ministres en charge des Affaires Religieuses des 5 pays.

La Cellule Régionale de prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme violent (CELLRAD) est constituée d’une coordination régionale basée à Nouakchott au secrétariat Exécutif du G5 Sahel et d’Antennes Nationales dans chacun des pays membre du G5 Sahel.  Les Antennes nationales regroupent des représentants de   l’ensemble des parties prenantes à la prévention de la radicalisation : l’État, les confessions religieuses, les chefs coutumiers, les acteurs de la société civile, les centres de recherche, les jeunes et les femmes etc.

Les actifs de la CellRad depuis sa création sont nombreux et variés ainsi on peut mettre en exergue les activités suivantes :

  • La mise en place d’un dispositif de suivi des actions menées dans les pays en rapport avec la déclaration de Niamey ;
  • La création d’espaces d’échanges de bonnes pratiques en matière de prévention de la radicalisation entre les pays membres ;
  • La réalisation d’un lexique de radicalisation en français, Arabe, Pulaar, Moore, Bambara et Haoussa ;
  • La réalisation d’un manuel de bonnes pratiques de résiliences communautaires à la radicalisation et a l’extrémisme violent dans les pays du G5 sahel ;
  • L’organisation régulièrement à l’initiative des Ministres en Charge des Affaires Religieuses de rencontres d’évaluation de l’état de la mise en œuvre des recommandations de la déclaration de Niamey ;
  •  Le développement au plan stratégique avec l’appui de certains centres d’études stratégiques de l’espace du G5 Sahel d’outils adaptés de résilience  à l’intention des jeunes et des femmes, cibles privilégiées de la radicalisation.

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