Si la mise en œuvre de la composante 1du Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel pour la lutte contre la pandémie à coronavirus (Covid-19) est jugée satisfaisante au Tchad, celle de la composante 2 est en souffrance. Pour pallier cette insuffisance, la partie gouvernementale et l’équipe du HCR se sont retrouvées les 12 et 13 août 2021, à N’Djamena, à l’effet d’identifier les goulots d’étranglement et s’accorder sur les principales interventions par secteurs afin d’accroitre le niveau de mise en œuvre de cette composante qui fait moins de 18 %.
C’est un grand challenge, admet Mme Roberta Montevecchi,le Représentante Assistantechargée des opérations du HCR, tout en précisant que les activités de cette composante centrées sur les questions socioéconomiques sont d’une importance certaine. Pour elle, la tâche est ardue et nécessite l’engagement de tous. Avis partagé par le Représentant du Premier Ministre de la Transition pour le compte du projet, par ailleurs Conseiller à la Santé, Dr GouaraOuatché, qui a demande aux points focaux des différents départements ministériels d’être pertinents dans le choix des actions et de ‘‘donner le meilleur d’eux-mêmes pour que le projet puisse atteindre ses objectifs et bénéficier pleinement à la population et à notre pays’’.
La matrice des activités est également revenue dans le discours du Coordonnateur du Comité National de coordination des actions du G5 Sahel, M. HisseinAbakarMbodou qui a invité les participants à tenir compte du facteur temps. Pour lui, la tenue de l’atelier de travail est nécessaire puisqu’il permettra aux acteurs de s’accorder sur la marche à suivre.« Aucun sujet, aucun aspect ne doit être occulté pour offrir un canevas clair et réaliste à même de permettre une mise en œuvre rapide des actions dans un temps record. Il est du devoir de la partie gouvernementale et du HCR de travailler d’arrache-pied pour rattraper le temps perdu », a-t-il exhorté. Il dit attendrede chaque participantdisponibilité, savoir-faire et sens de responsabilité.
