Le secrétaire général adjoint aux Affaires Humanitaires et coordinateur des secours d’urgence a visité, ce mardi 17 mai, les camps de réfugiés des victimes de Boko Haram à Diffa au Niger. Une visite qui intervient avant le premier sommet de l’action humanitaire qui doit se tenir à Istanbul en Turquie, les 23 et 24 mai prochains.
Situé à 15 kilomètres à l’est de la ville de Diffa, le site de réfugiés nigériens d’Assaga accueille plusieurs milliers de personnes. Dès les premières lueurs du jour, la principale activité est la recherche de l’eau. On se bouscule autour des forages d’eau. « Nous avons beaucoup souffert. L’eau est précieuse ici, dieu merci », explique une mère de famille.
En mission de plaidoyer pour placer les problèmes humanitaires dans la région du lac Tchad dans les débats du sommet mondial sur l’action humanitaire d’Istanbul, Stephen O’Brien a tenu à constater de visu les réalités du terrain dans les camps de réfugiés victimes de Boko Haram : « C’est très important d’avoir cette vérité pour trouver les arguments les plus pertinents avec les gens qui sont les chefs du monde, pour trouver une nouvelle approche, pour supporter les gens qui ont des besoins les plus immédiats ».
Pour le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Niger, Fodé Ndiaye, la stratégie pourrait être payante : « On peut le faire si nous agissons ensemble, si nous avons de bonnes stratégies, si nous planifions ensemble pour avoir un impact et donner plus d’espoir aux populations qui ont fui leur pays et aux premiers humanitaires au niveau de la région de Diffa ». A quelques jours de la saison des pluies, ces réfugiés ont un besoin urgent de tentes pour abriter leurs familles.
Source RFI