Adoption des documents relatifs à la création d’un mécanisme de mobilisation, de coordination et de gestion des contributions de la FC

par g5sahelnow

IMG 20180108 WA0032Les ministres en charge des Affaires étrangères, de la Défense et de tutelle du G5 Sahel ont approuvé le lundi 8 Janvier 2018 à Bamako des documents relatifs notamment à la création d’un mécanisme de mobilisation, de coordination et de gestion des contributions à la FC-G5S et à la mise en place d’un Comité de soutien et de contrôle de la Force conjointe.

 Cette rencontre des Ministres a été  décisive dans l’action commune en faveur de la paix et de la sécurité.

Elle  couronne également  les travaux des experts civils et militaires qui, quatre jours durant, avaient planché sur des questions de défense, de sécurité et celles relatives aux aspects institutionnels et partenariaux pour permettre l’opérationnalisation de la FC-G5S.

D’importance égale, ces documents approuvés matérialisent la ferme volonté des acteurs à réussir la pleine opérationnalisation de la FC-G5S, prévue pour mars 2018. Les ministres sont davantage galvanisés par l’appui de la communauté internationale qui, à travers le Conseil de sécurité des Nations unies, a adopté à l’unanimité la résolution 2391 du 8 décembre 2017. Ainsi, le G5 Sahel a-t-il bénéficié d’un intérêt manifeste tant à Bruxelles le 11 décembre qu’à Paris le 13 décembre lors des rencontres entre les chefs d’Etat des pays membres et leurs partenaires de coopération.
Sans doute, les fruits de cette attention particulière de la communauté internationale seront pour beaucoup dans l’opérationnalisation du G5 Sahel. « À ce jour, la FC-G5S a enregistré 294 millions d’euros d’annonces de contribution sur le budget prévisionnel de 423 millions d’euros (soit 69,5%) », a révélé le secrétaire permanent du G5 Sahel, Najim Elhadj Mohamed. Il s’est dit convaincu que « ce niveau de financement permettra, une fois les mécanismes de sa mobilisation et de sa bonne gestion définis, d’assurer la pleine opérationnalisation de la Force conjointe». Si des avancées significatives sont aujourd’hui enregistrées sur le plan sécuritaire, Najim Elhadj estime cependant qu’il y a lieu de redoubler d’efforts pour faire face aux problèmes de développement. «Nous avons la ferme conviction qu’une fois notre espace progressivement sécurisé, le développement devrait suivre pour en assurer la durabilité et la pérennité», a-t-il indiqué. Par ailleurs, il a rendu un hommage appuyé au président de la République du Mali et président en exercice du G5S, Ibrahim Boubacar Kéita, et à son gouvernement, pour le travail remarquable accompli.
Le président du Conseil des ministres du G5 Sahel, Tiéman Hubert Coulibaly, a rappelé que cette rencontre est la suite logique de la réunion de concertation des ministres des Affaires étrangères, tenue le 11 décembre 2017 à Bruxelles. Lors de cette concertation, les participants avaient convenu de prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue d’assurer l’appropriation par les Etats membres des différentes dimensions du processus d’opérationnalisation de la FC-G5, aux plans politique, institutionnel, opérationnel, financier, de l’information et de la communication.
Cette réunion ministérielle conjointe, a-t-il poursuivi, marque une étape décisive qui vient s’ajouter aux actes majeurs pris par les Etats aux plans régional et international. Au nombre de ces actes, il a cité l’inauguration du PCIAT de la Force conjointe, le 9 septembre 2017 et le déroulement de la première opération dans le fuseau transfrontalier central, le 27 octobre 2017.
Pour l’appropriation effective du processus de la FC-G5S, Tiéman Hubert Coulibaly a indiqué que la démarche commune devrait s’articuler autour de six leviers. Entre autres, il y a le «maintien d’un très haut niveau de préparation et de déploiement opérationnels de la FC-G5S», le «développement continu de l’interopérabilité des forces de défense et de sécurité et le maillage d’un partenariat avec les autres armées amies», «l’accélération de la mise en œuvre de la résolution 2391 (2017) », la «constitution d’un système G5S de financement», le «renforcement du pilotage politique»…
l’ESSOR

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