Attentat en Afrique de l’ouest la traque se poursuit

par g5sahelnow

bassam attentat«Visite très fructueuse », voilà comment on qualifie, côté malien comme côté ivoirien, le séjour que viennent d’effectuer à Bamako des enquêteurs ivoiriens. Avec leurs homologues maliens, ils ont travaillé sur les dernières attaques jihadistes survenues en Côte d’Ivoire et qui ont des ramifications au Mali. Au moment où au Mali l’état d’urgence vient d’être prorogé, la traque des suspects se poursuit.

Les deux suspects arrêtés sur le territoire malien ont non seulement reconnu avoir fait partie de la chaine qui a organisé les attaques de Grand-Bassam, mais ils ont aussi donné des informations capitales, explique un enquêteur.

Aujourd’hui, deux autres hommes sont également recherchés. Ils sont considérés comme les cerveaux des dernières attaques contre la station balnéaire ivoirienne. L’état d’urgence que vient de reconduire le gouvernement malien devrait être utile, en termes de procédure, de méthode « pour cueillir » tout ce monde sur le territoire malien où ils seraient peut-être, selon l’expression d’un des enquêteurs rencontrés par RFI.

D’après la même source, la conception de l’attaque est effectivement signée al-Qaïda au Maghreb islamique avec la participation de ses unités combattantes. Mais des complices, des seconds couteaux au Mali et en Côte d’Ivoire, ont aidé à la réalisation de l’opération. Si le plan d’attaque avait été respecté à la lettre, le bilan aurait été plus lourd. Les forces d’interventions ivoiriennes ont donc limité les dégâts.

Par ailleurs les enquêteurs maliens et ivoiriens sont arrivés à une conclusion : un même noyau de jihadistes, de logisticiens, de sous-traitants, a participé aux attaques terroristes en Côte d’Ivoire, mais également à Ouagadougou, et dans la capitale malienne.

 

Pour les habitants de Bamako, réinstaurer l’état d’urgence va de soi

L’état d’urgence permet d’étendre les pouvoirs de certaines autorités administratives et sécuritaires, d’interdire des rassemblements, ou de mener des fouilles et des perquisitions, plus facilement qu’en temps normal, par exemple. Le gouvernement malien assure que ces mesures d’exception ont rendu possible certaines interpellations réalisées au cours des derniers mois.

 

Source RFI

 

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