L’accord de paix entre les mouvements armés du nord du Mali: des points positifs à l’actif

par g5sahelnow

accord de paix mai 2015Plus de six mois après la signature de l’accord de paix entre les mouvements armés du nord du Mali et les autorités de Bamako, Alger a accueilli, lundi, une nouvelle réunion qui s’est achevée le jour même au soir. L’objectif était d’évaluer la mise en œuvre de l’accord de paix.

Si les participants étaient tous satisfaits de la fin des affrontements armés, le bilan est très mitigé.

Il s’agit du premier bilan fait par les autorités algériennes qui sont toujours à la tête de la médiation et qui doivent, par conséquent, suivrela mise en place de ce qui est prévu parl’accord de paix entériné le 20 juin 2015 par toutes les parties.

Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, a  fait une déclaration à l’ouverture de cette réunion. Pour lui, il y a un certain nombre de points positifs. Notamment, il n’y a plus d’affrontements entre les acteurs maliens. Pour le ministre algérien, les problèmes sécuritaires dans le Nord sont aujourd’hui liés aux groupes terroristes.

Représentativité et financement

Mais le ministre a aussi évoqué deux points qui bloquent toujours, à savoir, tout d’abord, la composition du comité de suivi. Cela fait six mois que se pose le problème de la représentativité des mouvements armés mais aucune solution n’a encore été trouvée.

Ensuite, le deuxième problème est celui du financement de la mise en œuvre. Pour Ramtane Lamamra, il va falloir plus de fonds et c’était l’un des objectifs principaux de la réunion. « Il est clair que les avancées qui ont été enregistrées se situent, à l’évidence, en deçà des ambitions et des attentes. Il est donc crucial que tout soit fait pour accélérer le rythme », a déclaré le ministre des Affaires étrangères algérien.

Les groupes terroristes

Les autorités maliennes, plutôt satisfaites, soulignent que de nombreux outils ont pu être créés. Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères malien, a évoqué une situation relativement apaisée et estime que le principal problème, aujourd’hui, ce sont les groupes terroristes. « Depuis que l’accord est signé, un certain temps a été mis pour mettre en place les mécanismes qui seront en charge de l’application de l’accord. La principale entrave et le principal défi a été l’activité de groupes terroristes », a déclaré le ministre des Affaires étrangères malien.

 

 

 

Source : rfi

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