Nouveau succès de Barkhane contre un projet d’attentat à Kidal

par g5sahelnow

11Informée par la population de l’imminence d’une attaque terroriste à Kidal, le 14 février 2017, la force BARKHANE en coordination avec le comité sécuritaire des mouvements de l’Azawad de Kidal (CSMAK), a lancé immédiatement une opération pour stopper la préparation d’un attentat à l’engin explosif improvisé (IED).

Dès l’alerte donnée, la force BARKHANE a engagé un élément d’intervention interarmes composé d’une trentaine de militaires, issus du 3e régiment d’infanterie de Marine, du 6e régiment de génie et du 11e régiment d’artillerie de Marine.
Sur ces suspicions d’attentat, le groupement tactique désert infanterie (GTD Inf) « Korrigan » a lancé aussitôt un élément d’intervention dans une opération de sécurisation de zone au Nord-Est de Kidal. Par une réaction immédiate, l’élément de « Korrigan » a permis de neutraliser un plot logistique terroriste et 15 obus de mortier de 60mm équipés de 15 fusées (dispositifs de mise à feu).
Cette opération réactive s’inscrit dans la dynamique de celles de la semaine dernière, où trois IED avaient été découverts puis neutralisés dans le Nord du Mali. À Kidal déjà, un IED particulièrement dangereux, composé d’obus de mortier reliés entre eux, avait été neutralisé en pleine ville le 8 février par la force Barkhane. Dans la foulée, deux autres avaient été détruits au Nord de Gao par les FAMa et près d’Ansongo par la MINUSMA.
Les mines et les engins explosifs improvisés constituent la principale menace contre les forces internationales, notamment au Mali. Ils menacent également la population civile de manière aveugle. En septembre 2016, BARKHANE était intervenu sur un camion civil qui avait explosé sur un IED posé par les groupes armés terroristes. En janvier dernier, une moto a sauté sur un engin explosif en pleine ville de Kidal tuant ainsi deux jeunes hommes.
Sur un théâtre d’opération grand comme l’Europe, les 4 000 militaires français engagés dans Barkhane s’appuient sur une dynamique interarmes et interarmées profondément ancrée dans tous les esprits (plus de 80 sorties aériennes hebdomadaires, près d’une vingtaine d’hélicoptères de l’armée de terre, une structure de commandement en temps réel…).
Cette efficacité est mise à profit des forces armées africaines du G5 Sahel et des autres opérations internationales (EUTM, MINUSMA…) pour protéger ensemble les populations civiles menacées.3
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso. Elle regroupe 4 000 militaires dont la mission consiste à appuyer les forces armées des pays partenaires dans leur action de lutte contre les groupes armés terroristes dans la BSS et favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises.

 

Opération Barkhane
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