Tchad: 14 candidats s’affronteront pour la présidentielle, dont Idriss Deby

par g5sahelnow

Le président tchadien Idriss Deby Itno candidat pour un cinquième mandatQuatorze candidats s’affronteront pour l’élection présidentielle au Tchad le 10 avril, dont l’actuel chef de l’Etat Idriss Deby Itno et le chef de l’opposition, Saleh Kebzaboh, a annoncé lundi le conseil constitutionnel.

Idriss Deby, au pouvoir depuis 26 ans, est candidat pour un cinquième mandat. Face à lui, les principaux dirigeants de l’opposition figurent sur la liste du conseil rendue publique par la télévision.

Saleh Kebzaboh, président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), se présentera pour la troisième fois à la presidentielle, après avoir été candidat en 1996 et en 2001, où il était arrivé troisième face au président Deby, parvenu au pouvoir en 1990 par la force.

Avant de rejoindre l’opposition, M. Kebzaboh a été plusieurs fois ministre du président Deby de 1993 à 2001. Il avait par ailleurs boycotté les élections de 2006 et 2011.

Parmi les anciens compagnons de M. Deby figure également l’ancien Premier ministre (2013) Joseph Djimrangar Dadnadji, qui a démissionné avec fracas du Mouvement Patriotique du Salut (MPS, au pouvoir) début 2015 pour créer son propre parti, le Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR).

Un autre ex-Premier ministre de Deby, Nouredine Delwa Kassiré Koumakoye, deux fois candidat malheureux aux présidentielles de 1996 et 2001, sera en lice.

Enfin, le très populaire maire de Moundou, la grande ville du sud et capitale économique du pays, Laoukein Kourayo Médard, prendra part pour la première fois à une présidentielle.

En revanche, le conseil constitutionnel a rejeté le recours gracieux introduit par l’une des figures historiques de l’opposition, le député Yorongar Ngarlejy, après un premier rejet de sa candidature la semaine dernière, « au motif de défaut de photo et défaut d’emblème », selon l’opposant.

Il est l’une des rares figures politiques à avoir toujours refusé d’entrer dans le gouvernement depuis l’accession au pouvoir d’Idriss Deby.

Au total, 23 personnalités avaient déposé des candidatures à la magistrature suprême.

Source : AFP

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