Le Mali s’apprête à faire son entrée dans le club très fermé du montage des ordinateurs de bureau. , Dr Mamadou Iam Diallo va présenter sur le marché quatre modèles d’ordinateurs assemblés au Mali, tous portants des noms de femme.
Pas qu’il a une affection particulière pour la gente féminine, se justifie-t-il. Mais qu’il est lié par des promesses de donner le nom de ses proches à ses enfants. N’ayant pas eu de fille, il tient ainsi à honorer les engagements pris.
Une des particularités de ces ordinateurs est la possibilité de les faire fonctionner avec l’énergie solaire. Une fenêtre d’opportunité pour des écoles en milieu rural ne bénéficiant d’électricité de surfer sur le net par exemple, comme au Maroc grâce au savoir-faire d’un enfant du pays. Là-bas, comme ici, les prix pratiqués sont relativement à la portée des clients. Du moins à en juger par les propos du promoteur malien.
Les premiers essais effectués sont concluants. Reste à mobiliser une clientèle maousse. Peut-être que dans le portefeuille des clients va figurer le ministère de l’Education nationale. Au Maroc, le département en charge de l’ Éducation commande des milliers par an, sorti droit de l’unité locale de montage.
Tous les composants sont achetés à l’étranger, puis montés par des Maliens qui n’avaient pas forcément un profil d’informaticien. Seulement leur perspicacité a autorisé ce résultat flatteur.