Entretien avec Bernazou Haoua Sani, Coordinatrice de la PCMS Niger

par Cherif salwa Salwa

En réponse aux défis sécuritaires de l’espace sahélo-saharien, les chefs d’États du G5 Sahel ont adopté en novembre 2015 un mécanisme régional de coopération policière, appelé la « Plateforme de Coopération en Matière de Sécurité » (PCMS), soutenue par l’ONUDC, la  et l’Union européenne. L’objectif de cette plateforme est d’initier et de favoriser l’échange d’informations entre les États du G5 Sahel.

Bernazou Haoua Sani, officier de police et responsable de la PCMS au niveau du service central de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière au Niger, nous parle ici de son expérience au sein de ce mécanisme.

–   Bonjour. Depuis combien de temps que vous êtes coordinatrice de la PCMS ?

J’occupe ce poste depuis bientôt 2 ans.

–   Quelles sont vos responsabilités?

Je suis chargée de mettre en place la coopération dans le cadre de la sécurité, sur le plan interne, donc sur le plan national, et de faire aussi une jonction avec les autres pays du G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le terrorisme au niveau transfrontalier. Il s’agit d’un concept qui a été mis en place par le G5 Sahel en vue de combattre les infractions dans l’espace sahélien.

–   Pouvez-vous me parler de l’intérêt que votre prix pays porte à l’égalité du genre dans le cadre des forces défenses sécurité ?

En général dans le cadre du des forces de défense et de sécurité, l’aspect genre est très bien pris en compte car il  montre l’utilité  de travailler avec les femmes et les hommes de ce de son pays pour une meilleure incorporation et pour une meilleure réussite des actions pour le bien du pays.

En particulier, je peux le dire : à la police nationale. La question du genre est cruciale puisque les autorités quand même de cette institution se sont approprié le concept et l’ont intégrée à différents systèmes et unités.

–   Donc vous pensez qu’au niveau de votre pays, il y a une prise en compte sérieuse de l’aspect genre ?

Bien sûr, puisque : déjà la thématique du genre ne se rapporte pas seulement aux femmes, elle concerne les femmes et les hommes. Donner les mêmes chances aux hommes et aux femmes de ce pays pour une même convergence vers une réussite totale des activités du pays.

–   Quel est l’impact de cette étude sur votre travail ?

Je le VIS puisque je suis un modèle, je peux le dire puisque je suis-je fais partie du genre et me voilà à la tête d’une grande division qui demande beaucoup de responsabilités et beaucoup de collaboration avec les hommes et les femmes de ce pays. Et donc là, l’aspect important de cette thématique fait qu’au Niger, et particulièrement à la police nationale,  les femmes et les hommes ayant les compétences et les qualifications requises sont utilisés à bon escient dans le cadre du travail qui leur incombe. Et ce, bien que le nombre de de femmes au sein de la police et un nombre quand même, pas moindre si on peut le dire, mais des progrès sont en train d’être faits dans le cadre du recrutement des femmes qui rejoignent l’institution.

Présentement, beaucoup de responsabilités sont en train d’être gérées par des femmes.

–   Que recommandez-vous aux jeunes femmes de votre pays et du Sahel ?

Aux jeunes femmes de mon pays ? Je recommanderai la prise de conscience, le développement du soi et puis d’être ambitieuse.
Pour les femmes du Sahel,  qu’elles se rendent compte qu’elles sont une valeur importante.

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