Les femmes leaders communautaires du G5 Sahel formées au dialogue et à la médiation

par Diagana Abdoulsalam
publié: Dernière mise à jour le

Grace à l’appui  institutionnel du programme SD3C (Programme Régional Conjoint  en réponse aux défis  Covid19, conflits  et changements  climatiques) au dispositif opérationnel du G5 Sahel,  s’est tenu à Niamey  un atelier axé sur  la formation des femmes leaders  communautaires au dialogue et à la médiation. Cette formation vise le renforcement des compétences médiatrice des femmes du G5 Sahel, la gestion des savoirs et la mise à l’échelle des solutions adaptées aux problèmes d’insécurité alimentaire, aux effets du changement climatique et aux crises et conflits.

 Elle est organisée sous l’égide  de la Coordination régionale  de la Plateforme des Femmes du G5 Sahel qui est un des organes du G5 Sahel. Elle entend proposer la formation d’une seconde cohorte de médiatrices communautaires afin de promouvoir cette approche.

 La Plateforme des Femmes du G5 Sahel avait formé une première cohorte de médiatrices communautaires en décembre 2021 qui sont déployés dans les coordinations nationales. Cette cohorte a été formée par le West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) sous financement de l’Union Africaine (UA). Elle a Renforcé les capacités des femmes leaders communautaires dans la médiation, le dialogue et les techniques de plaidoyer.

Par ailleurs, cette  formation a permis l’augmentation des capacités  des femmes  médiatrices déployées  sur le terrain  et l’élaboration  des stratégies  pour répondre à l’agenda  Femmes, Paix et Sécurité des Nations Unies. Il a été également  question  des techniques de médiation, de dialogue, de plaidoyer et la mise en place d’un cadre opérationnel.

l’ atelier de Niamey  a allié théorie et pratique : des exercices  de médiation ont été menés  dans un village autour de la surexploitation d’une mare au Niger.

Le Sahel fait face aux défis de développement durable qui exposent une population de plus de 90 millions d’habitants à l’insécurité alimentaire, à des épisodes fréquents de conflits et de crises. Cela fragilise la paix sociale sans laquelle les processus d’investissement et de création de richesse sont compromis. En 2020, le nombre total de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays était environs 1,5 millions, avec la part la plus importante pour le Burkina Faso (56% pour 838 548 personnes), suivi du Niger (15% pour 226 000 personnes), du Mali (14,5% pour 218 536 personnes) et du Tchad (13,9% pour 208 382 personnes).

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