La terreur vécue à Grand-Bassam : fallait-il s’y attendre ?

par g5sahelnow

attaque bassam (C) STRINGER AFPDix ans plutôt, imaginer que le terrorisme gagnerait autant de terrain pour frapper la sous-région à cheval, relevait de l’absurde pour beaucoup qui croyaient à tort que le malheur n’arrive qu’aux autres.

Or, en quelques années, c’est toute l’Afrique de l’Ouest où la sincérité dans la coopération transfrontalière des États a failli qui en paie le prix : pendant que certains Chefs d’Etats prônaient la conjugaison des efforts tendant à étouffer le cancer, d’autres ont préféré pactiser avec le diable pour échapper égoïstement. Une attitude qui ne doit ni être pardonnée ni cautionnée. Et comme l’heure n’est plus aux accusations, le défi qui s’ouvre aux États, c’est de savoir désormais choisir leurs partenaires, les sérieux !

En ce dimanche 13 mars 2016, c’est la Côte d’Ivoire, la première puissance de l’UEMOA qui a été frappée après trois de ses voisins : Niamey, Bamako et Ouagadougou.

Faut-il donc, compte tenu du caractère prévisible de l’attentat à Bassam, se dire à qui la faute ? Surtout pas ! Après l’occupation du nord du Mali, les attaques dans les différentes capitales citées plus haut, bien de mesures, quoique souvent légères, ont été prises par certains concernés. Le problème, c’est surtout que l’ennemi est doué dans l’anticipation.

Désormais, il reviendra non seulement à ceux qui ont goûté à la terreur de doubler la vigilance, mais aussi à ceux qui n’ont jamais été touchés de renforcer comme jamais leurs mesures de sécurité. Tout le monde était averti avant Bassam, bien entendu ! Alors vigilance !

Source : Maliweb

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