Le GCERF et le G5 Sahel s’engagent à endiguer l’extrémisme violent dans la région du Liptako-Gourma

par g5sahelnow

Le Fonds Mondial pour l’Engagement de la Communauté et la Résilience(Global Community Engagement and Résilience Fund/GCERF) et le Groupe des Cinq pour le Sahel (G5 Sahel), ont signé le jeudi 25 février 2021 un protocole d’entente visant à renforcer les initiatives de lutte contre l’extrémisme violent dans l’espace sahélo-saharien et à accroître l’attention de la communauté internationale sur cette problématique dans la région. La signature de l’accord ,qui a eu lieu à Nouakchott, va contribuer à renforcer les efforts locaux en vue d’interrompre le cycle de violence dans les États du Sahel central (Burkina Faso, Mali et Niger), avec comme cible prioritaire la zone sensible du Liptako-Gourma .Le GCERF, fonds mondial pour la prévention de l’extrémisme violent, finance déjà des organisations locales au Mali luttant contre la radicalisation

Le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, S.E.M Maman Sidikou, a déclaré dans son allocution que «ce partenariat est une illustration de la ferme volonté du G5 Sahel de collaborer avec toutes les organisations pertinentes et susceptibles de nous accompagner dans les efforts de résolution de la crise sécuritaire dans la région. La situation au Sahel concerne la stabilité et la sécurité internationale, il s’agit d’un problème urgent à traiter et dont les ramifications vont bien au-delà de la région». Rappelons que les conflits dans le bassin du Lac Tchad et dans la région du Liptako-Gourma ont créé des environnements fertiles pour l’extrémisme violent et la criminalité organisée dans une zone déjà très fragilisée.

De son côté, le Directeur Exécutif de GCERF, le Dr Khalid Koser, a souligné que «le moment était venu de diriger les ressources mondiales vers les communautés situées en première ligne pour prévenir l’extrémisme violent au Sahel. Le travail de GCERF au Mali a démontré qu’avec des montants modestes, les communautés locales peuvent s’approprier nos programmes et mieux orienter la réponse internationale dans ce domaine .Ce sont les dirigeants communautaires, les militants et les petites ONG locales –ceux qui ont la confiance de leurs communautés –qui peuvent vraiment guider les populations sur une voie positive et les empêcher de participer à des actes de terrorisme» .Dans le cadre de ce protocole d’entente, les deux parties s’engagent à travailler ensemble dans des projets en matière de justice ,des droits de l’homme et de bonne gouvernance, avec l’ambition globale de consolider l’action de prévention de l’extrémisme violent dans la région

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