M. Ahmad Al-Faqi Al-Mahdi répondait de crime de guerre pour la destruction de neuf mausolées de la ville des « 333 saints », et de la porte dite « secrète » de la mosquée Sidi Yahia.
La MINUSMA prend note de ce jugement, le premier de la Cour pénale internationale pour destruction de biens culturels, qui représente un signal fort contre la destruction de biens culturels en général, et au Mali en particulier.
Pour rappel, la MINUSMA est la première opération de maintien de la paix à qui le Conseil de Sécurité a confié la mission d’appuyer les autorités à la protection du patrimoine culturel en collaboration avec l’UNESCO.
Depuis plus de trois ans, conformément à son mandat, la MINUSMA appuie le programme de réhabilitation des patrimoines culturels endommagés des régions du nord du Mali coordonné par le Ministère de la Culture et l’UNESCO. Ce partenariat a notamment permis la reconstruction des mausolées détruits en juillet 2012, et dernièrement la réinstallation de la porte « secrète » de la mosquée Sidi Yahia.
La MINUSMA souligne que ce jugement constitue une avancée dans la lutte contre l’impunité. Toutefois, il importe que la justice pour d’autres crimes graves soit rendue afin que de nombreuses victimes puissent avoir droit à la vérité, à la justice et à la réparation.
Source: MINUSMA